Appel à la grève nationale féministe du 8 mars

Cette journée internationale de lutte pour les droits des femmes et minorités de genre s’inscrit dans un contexte de crise sanitaire, écologique, économique, sociale et politique. Depuis deux ans, nous assistons à une gestion irresponsable de la pandémie, qui a entraîné la mort de plusieurs centaines de milliers de personnes. Cette crise ne fait que…Plus

Appel des rencontres nationales féministes de Rennes 

Les rencontres nationales de la coordination féministe ont été un succès. Nous étions ce week-end près d’une centaine de collectifs, associations, assemblées féministes réuni·es à Rennes, et près de 300 personnes en présentiel et en visio : des femmes, des hommes trans, des personnes non-binaires, de tous âges et de toute la France, de la…Plus

Appel à la grève du 8 mars 2021

À l’occasion de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, dans plus de 70 pays, les féministes s’organisent pour lutter contre le patriarcat et appellent à la grève sur les lieux de travail, dans les foyers, dans les écoles et les universités ainsi qu’à arrêter toute forme de consommation. Pour interrompre toute activité productive et reproductive, formelle et informelle, rétribuée et gratuite. Pour se réapproprier tous les espaces publics. Pour bloquer tous les domaines dans lesquels les violences et les oppressions se reproduisent.Plus

Violences faites aux femmes et aux minorités de genre : mobilisons-nous le 25 novembre !

L’annonce du reconfinement prouve encore une fois que la vie des femmes et des minorités de genre n’est pas « essentielle » pour le gouvernement. Nous dénonçons ce confinement à géométrie variable protégeant le capital et condamnant les plus précaires. En effet, les conséquences de la mauvaise gestion de la crise sanitaire renforcent depuis des mois les violences : difficultés administratives, soins inaccessibles/suivi médical interrompu, Plannings familiaux et associations fermées, difficulté d’accès à l’IVG dans un contexte international remettant en question ce droit humain, chômage, manque d’hébergements d’urgence et pérennes, etc. À l’annonce du reconfinement, aucun mot du gouvernement pour soutenir les victimes de violences sexistes et sexuelles et les personnes en situation de précarité, davantage exposées à ces violences.Plus

Remaniement de la honte, gouvernement anti-social : stop à la guerre contre les femmes !

Le 7 juillet 2020, Emmanuel Macron a enterré, avec le remaniement ministériel, la « grande cause du quinquennat » : l’égalité entre les femmes et les hommes. Il a montré que la dignité et le respect des femmes, des personnes LGBTQIA+ et des habitant·es d’Outre-Mer sont moins importants à ses yeux que le maintien au pouvoir des oppresseurs. En nommant Gérald Darmanin au ministère de l’Intérieur et Eric Dupond-Moretti au ministère de la Justice, il nous adresse un message clair, à nous qui subissons les violences sexistes et sexuelles et qui nous battons chaque jour pour qu’elles cessent : une accusation de viol n’empêche pas de devenir ministre et la justice continuera de protéger les violeurs et les harceleurs ! La présomption d’innocence, argument juridique, ne peut justifier ce choix politique : la culture du viol est ainsi perpétuée, renforcée et banalisée. Plus

Face à la crise sanitaire, économique et sociale, un plan d’urgence féministe !

Nous ne nous habituerons jamais au décompte de nos mort·e·s. Le déconfinement tel qu’il est organisé montre que pour nos dirigeant·e·s, limiter les mort·e·s n’est plus la priorité, « l’économie » passe d’abord. Ce décompte devrait devenir aussi insignifiant que celui des femmes assassinées par leur conjoint, des enfants tués par leur père, des migrant.e.s noyé.e.s dans la Méditerranée, des victimes d’accidents et maladies du travail ou des victimes de violences policières.Plus